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Le refus de la destruction et la sortie de l'oubli | Ancienne Gare de déportation de Bobigny

Un lieu de mémoire

Le refus de la destruction et la sortie de l'oubli

En 1987, la SNCF envisage la démolition du bâtiment dit des voyageurs. Grâce à l'association Fonds Mémoire d'Auschwitz (AFMA) et à Georges Valbon (maire de Bobigny) qui interpelle alors l'État sur le sujet, la démolition est évitée de justesse. Soutenues par la ville de Bobigny, l'association Fond Mémoire d'Auschwitz (AFMA) et l'Association du convoi 73 y organisent régulièrement des cérémonies commémoratives. Ce travail participe au début des années quatre-vingt-dix à la construction progressive de la mémoire de l'ancienne gare de déportation de Bobigny.

C'est le début d'un processus qui conduit en 2005 à la reconnaissance de ce site en tant que monument historique. La même année, le ferrailleur déménage et Réseau ferré de France (RFF) cède, au franc symbolique, le bâtiment des voyageurs à la ville.